Informations informelles

Les informations informelles sont toujours intéressantes à prendre en compte. Elles donnent des pistes pour d’autres recherches, ou fournissent tout simplement des infos que l’on ne peut pas trouver dans des actes notariés ou autres documents officiels.
Elle ne sont certes pas vérifiable, mais donnent de la couleur à l’histoire !

Les infos ci-dessous proviennent des échanges et discussions avec Etienne et Philippe Pecquet. Merci à eux ! A travers Philippe, c’est la voix de Pierre Pecquet que l’on entends, né en 1912, il avait 12 ans quand ses parents ont acheté la ferme du château aux Courier.

Voici quelques infos en vrac, dont je me souviens :

  • L’incendie du château aurait été mis par Mme Fougeron (née Leroy) elle-même !
  • Mme Fougeron (née Leroy) aurait habité seule à l’ermitage, ou tout du moins passé du temps là-bas.
  • le château aurait couté 50.000 francs or.
  • une grande fête jamais vu à Breilly aurait eu lieu lors de l’inaugiration du château.

Détails sur la vente Courier/Pecquet en 1924
par Philippe Pecquet

 » La vente a donc bien eu lieu en 1924. Selon un document (petite étude sur Breilly comportant 9 pages dont 1 consacrée au château, datant de 1978) visible à l’expo de photos à Breilly en 2011, Mme Courier de Méré eut 2 acheteurs éventuels :M. Carmichaël, industriel à Ailly,et M. Pecquet.

« Elle opta pour M. PECQUET car M. CARMICHAËL avait tracé une route menant directement au château (actuelle rue du 8 mai 1945 à Ailly) avant d’être assuré de l’achat du château…ce qui ne plût pas à la propriétaire. »

Cette histoire de route paraît possible quand on regarde une carte ou maps.google. La rue Neuve n’existait peut-être pas en 1924.
Il faudrait que l’on puisse trouver les sources de ce document.

D’après Pierre Pecquet, ses parents ont versé un acompte important (sans doute les 100 000 F) avant d’avoir l’accord des Courier de Méré. Ceux-ci ayant encaissé l’argent, cela valait promesse de vente.

Ensuite, il a fallu travailler dur pour rembourser l’emprunt et acheter du matériel. Toujours selon P. PECQUET, c’est la raison pour laquelle Bonne Maman aurait empêché Gabriel et Marie, nés en 1901 et 1902, de se marier afin qu’ils restent à la ferme pour travailler.  »

Les poules et la guerre de 1970
par Etienne Pecquet, qui le tiens de ses ailleuls

Les prussiens occupaient les environs de Breilly. Une dame du village s’est pleins de vol de poules par des soldats allemands et va s’en plaindre à l’officier.

Ce dernier fait aligné tous les soldats et demande à la victime de reconnaître le coupable. La dame reconnait le malheureux voleur, qui est exécuté sur le champs par l’officier, devant tout le monde…

Le berger de la ferme
par Etienne Pecquet

Le berger de la ferme du château était l’homme de confiance du propriétaire Gabriel Pecquet. Appellé gentillement « tchio père » par les enfants, il soignait les animaux et a gardé la ferme pendant l’évacuation de 1940 et également en 1944 pendant l’absence des propriétaire. Il habitait dans la maison en bas de l’allée (où habite Anne Lamotte aujourd’hui).